À LA UNE DE MAGNY-COURS : « Je pense qu'il fera du bon boulot chez Yamaha »
Tuesday, 12 September 2023 05:32 GMT
Sur la piste, en dehors du circuit, lors des débriefs devant les médias et plus encore : il y a eu beaucoup d'histoires intéressantes à raconter en France, avant le dernier tiers de la saison WorldSBK 2023.
Après une longue trêve de mi-saison, le Championnat MOTUL FIM World Superbike 2023 a repris avec le Round Pirelli de France, la neuvième manche de l'année. Le Circuit de Nevers Magny-Cours a été le théâtre de grandes nouvelles, des gros titres pendant la compétition et de nombreuses retombées après. Voici le contenu à la une après l'épreuve française !
Alvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati) : « Cela signifie que le niveau des pilotes de notre génération est si élevé... Voyons ce qui se passera à Sepang ! »
Ancien concurrent en MotoGP™, Alvaro Bautista a salué la double quatrième place de Dani Pedrosa en tant que wildcard à Misano en MotoGP™, affirmant que c'était désormais à lui de démontrer la même chose à Sepang : « Je n'ai pas vu la course ! Je suis content pour lui car ça veut dire que le niveau des pilotes de notre génération est si haut. Même avec les jeunes pilotes, il pousse. Voyons ce qui se passera à Sepang ! En ce moment, c’est plus de pression pour moi car je dois faire ce qu’il a fait ! Je suis content parce que c’est un gars sympa et un super pilote. »
Bautista a également parlé de la décision des Commissaires FIM WorldSBK de ne pas le pénaliser après avoir éliminé son coéquipier Michael Ruben Rinaldi lors de la Course Superpole : « Sincèrement, de mon point de vue, c'était un incident de course. Il n’y avait pas de place car j’étais à l’intérieur. Je ne pouvais pas sortir car Toprak était là et je freinais à mon maximum. Je ne pouvais plus arrêter la moto. Michael était devant et je ne pouvais plus m'arrêter. La direction de course a son avis ; parfois on est d’accord et parfois non, mais finalement, dans le passé, j’ai dû accepter leur décision. Ils disposent de nombreuses caméras pour analyser ce qui s’est passé. C’est sûr qu’à la télé, on voit une chose mais, de l’intérieur, ce n’est pas la même chose. Regarder de face n’est pas facile car on ne sait pas à quelle distance nous sommes les uns des autres. Ce n’est pas facile de se décider uniquement sur cela. Quoi qu’ils disent, vous devez accepter que vous soyez d’accord ou non. Chaque incident est différent, il faut donc comprendre pourquoi il s’est produit. »
Paul Denning (Pata Yamaha Prometeon WorldSBK Team Principal) : « Nous nous attendions à ce que le règlement soit suivi et ce n'est pas le cas... C'est difficile car c'est subjectif »
Au sujet d'un recours formel lancé contre l'absence de pénalité pour Bautista lors de son accrochage avec Rinaldi, le patron de l'équipe Pata Yamaha, Paul Denning, a expliqué : « Nous avons déposé un recours formel, ce qui est une chose un peu étrange dans le règlement car, par exemple, si quelqu'un anticipe le départ et a une pénalité, vous ne pouvez pas faire appel, ni pour une pénalité Long Lap, car ils sont jugés sur une base de fait. Cependant, s’il n’y a pas de sanction pour quelque chose qui, selon un pilote ou une équipe, devrait l’être, vous pouvez alors faire appel de l’absence de sanction. J'ai rencontré les Commissaires FIM du WorldSBK, ils ont étudié attentivement après la course et se sont mis d'accord avec les commissaires sportifs sur le fait qu'Alvaro n'aurait rien pu faire de plus. »
« À notre avis, nous avons une position assez simple et directe qui est que les réglementations doivent être respectées et la réglementation dit qu'il faut rouler de manière responsable et ne mettre en danger aucun de vos concurrents. Si vous freinez aussi tard contre Toprak, et que Michael était déjà large... Alvaro était trop rapide et a freiné tard ; il l’a avoué au Parc Fermé. Ce n’était pas délibéré, ni peut-être de sa faute, mais c'était ainsi. Cependant, si les pilotes doivent être pénalisés pour un accrochage, car il s'agissait d'un violent impact avec Michael qui aurait pu entraîner une blessure, nous nous attendions à ce que le règlement soit suivi et ce n'est pas le cas. C’est dur car c’est subjectif, et pas aussi noir ou blanc que s'il s'agissait faire fonctionner un turbocompresseur sur le moteur et que cela soit illégal. Nous avons été un peu déçus et surpris par la décision finale. »
Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) : « Rien ne remplace la puissance »
Revenant sur son week-end, Jonathan Rea était satisfait de sa lutte avec Toprak Razgatlioglu pour la P2, tout en soulignant le travail effectué par son équipe pour essayer de trouver plus de performances de la ZX-10RR : « Dimanche, mon rythme est correct ! Dans la dernière partie de la Course 2, j'ai pu me battre avec Toprak et j'ai pris du plaisir. Je pense que cela montre que ce week-end, nous avons eu une tendance positive. Je pouvais assez bien freiner la moto et j'avais une bonne traction mais je n'avais rien pour contrer Alvaro et Ducati. Ils ont fait une course incroyable. Les réglages sont très précis et parfois, lorsque nous essayons de nous améliorer, nous tournons en rond parce que nous n'avons rien de nouveau à essayer. Il n'y a rien de nouveau à venir côté châssis. Nous essayons toujours de jongler avec les pièces dont nous disposons, même avec les pièces anciennes que nous possédons depuis de nombreuses années. De quoi avons-nous besoin pour être compétitifs ? Du point de vue du châssis, nous pourrions prendre un peu plus soin des pneus, mais rien ne peut remplacer la puissance. Aux virages 1 et 2, je pouvais prendre du temps sur Ducati, mais au moment où nous arrivions au virage 5, je êrdais deux à trois dixièmes. Tout ce que vous gagnez, vous le perdez dans les zones (de ligne droite). Nous avons besoin de puissance, mais ensuite viennent d’autres problèmes. Nous devons certainement nous améliorer. »
Toprak Razgatlioglu (Pata Yamaha Prometeon WorldSBK) : « Je le respecte... Je pense qu'il fera du bon travail avec Yamaha »
Parlant de son remplacement en 2024 ce week-end, Toprak Razgatlioglu a commenté le passage de Jonathan Rea chez Yamaha : « Je pense que pour lui, c’est un nouveau défi. Je le respecte car cela fait de nombreuses années qu'il roule Kawasaki et c’est maintenant le plus grand changement. Je pense que c'est bien pour lui car parfois il faut changer, se chambouler et avoir un nouveau projet. Après m’avoir vu le faire (avec BMW), il pense peut-être à un nouveau défi. C’est un très bon pilote, une légende du WorldSBK et je pense qu’il fera du bon travail avec Yamaha. Nous verrons l’année prochaine ! »
Michael Ruben Rinaldi (Aruba.it Racing – Ducati) : « J'aime vraiment me battre avec Toprak... C'était une bonne façon de dire 'merci' à mon équipe, nous avons encore des chances de créer de bons souvenirs »
Parlant de sa bataille de samedi avec Razgatlioglu dans la Course 1, Michael Ruben Rinaldi a déclaré : « J'ai pris un bon départ et j'ai essayé de me donner à 120 % avec les pneus. J'ai beaucoup utilisé les pneus pour rester avec Toprak, car lui gérait un peu. Cela nous a fait sortir en un groupe de trois pilotes. Malheureusement, Alvaro a eu quelques problèmes et nous avons eu une belle bataille avec Toprak. À la fin, mon pneu était mort. C'est bien parce que c'est bien pour moi mais c'est aussi une bonne façon de dire 'merci' à mon équipe, car à la fin de l'année, je ne serai plus là mais on a encore des chances de construire de bons souvenirs. J'aime vraiment me battre avec Toprak car cela peut être difficile mais dans les limites. Quand il m’a dépassé, j’ai juste dit 'OK, tu peux le faire'. C’était une très belle bataille, j’ai un énorme respect pour lui et il avait du respect pour moi et à la fin, il avait quelque chose de plus que moi. »
Garrett Gerloff (Bonovo Action BMW) : « Il n’y a pas d’amour perdu… »
Analysant son accident en Superpole avec Scott Redding (ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team), Gerloff a déclaré qu'il s'agissait d'une réaction en chaîne des virages précédents, avant de parler de son meilleur week-end de l'année : « Nous étions dans le virage 8 et je ne me sentais pas comme si j'étais large du tout. En fait, j’avais l’impression d’être plus à l’intérieur que la plupart des autres tours. Puis, avant de m’en rendre compte, j’étais à terre avec quelqu’un d’autre. C'est arrivé si vite... Nous étions déjà en train de chuter au moment où j'ai vu de qui il s'agissait. Je sais qu’il n’en avait pas l’intention ; il n'y a pas de problème et je n'aurais même pas dû être dans cette situation de toute façon, vu comme j'ai pris le virage 6. Si j'avais été sur ma trajectoire normale dans les virages 6 et 7 et que j'avais juste fait mon truc, alors je n'aurais pas touché Scott, donc c'est difficile de lui reprocher à 100 % la faute. Ce week-end a été le meilleur en termes de feeling depuis très longtemps et je n'ai pas l'impression de rouler outre-mesure, j'étais là et puis je levais les yeux à la fin de la séance et j'étais dans les deux premiers-trois premiers. Nous avons fait un grand pas en avant et j’espère que nous pourrons continuer. »
Axel Bassani (Motocorsa Racing) : « J’ai eu un week-end de m***e vendredi et samedi »
À la lutte pour la quatrième place du Championnat, ce fut un week-end à oublier pour Axel Bassani, victime d'une chute vendredi qui a eu des répercussions sur tout le week-end : « C'est amusant de partir en tête du groupe et d'y rester ! Quand on commence derrière, c'est beaucoup plus stressant. Au MotorLand Aragon, j'espère mieux commencer le week-end. J'ai chuté avec ma moto, j'ai eu un week-end de merde vendredi et samedi, mais un bon dimanche. »
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